Paris bas-ventre de Richard Millet, aux éditions de la Nouvelle Librairie, 109p., 11,90 euros

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Paris bas-ventre. Le RER comme principe évacuateur du peuple français

Richard Millet

11,90

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L’heure est à l’homme nouveau, cosmopolite, conforme, ce million d’âmes mondialisées qui transitent entre une banlieue de plus en plus lointaine et un travail de plus en plus désincarné.
109 PAGES
ÉDITÉ PAR La Nouvelle Librairie
ISBN 978-2-491446-50-5

L’avis du libraire

« Adieu le Paris de Piaf. Adieu le Paris des poètes et des accordéonistes. Adieu la rime sonore de Verhaeren qui, au siècle dernier, décrivait déjà la modernité terrifiante des villes tentaculaires. »

Quatrième de couverture

            Le peuple de Paris ? Il y a longtemps qu’il n’existe plus, qu’il est devenu méconnaissable. Paris elle-même est devenue un musée, et un égout à ciel ouvert. Oubliés Balzac, Hugo, Zola : au lieu du « ventre de Paris », en voici le bas-ventre : le RER et son quotidien million d’usagers. La plus grande gare souterraine d’Europe est aussi une projection de l’Enfer humain, civilisationnel; une figure de l’effondrement de la France dans le multiculturalisme mondialisé où la langue française elle-même est évacuée, où la guerre civile a commencé.

Un voyage au bout de ce système où l’humain rencontre sa propre négation.