Rupture de stock

Journal d’un homme occupé

Robert Brasillach

24,00

Rupture de stock

334 PAGES
ÉDITÉ PAR Pardès
ISBN 978-2-86714-539-1

L’avis du libraire

Quatrième de couverture

Robert Brasillach concevait le Journal d’un homme occupé comme une suite à Notre avant-guerre. Ces deux œuvres relèvent du genre des mémoires, dans lequel excelle l’écrivain, très sensible à tout ce qui fait l’atmosphère d’une époque ou d’une année. Cependant, il existe une différence non négligeable entre les deux chroniques. Notre avant-guerre est une œuvre achevée et revue par l’auteur lui-même, qui en vit la parution de son vivant, en 1941. Le Journal d’un homme occupé, en raison de la fin tragique de Robert Brasillach, est un ensemble de textes, tous écrits par lui, certes, mais dont le montage a été réalisé, après sa mort, selon les instructions qu’il avait laissées. Les éditions Les Sept Couleurs en assurèrent la première publication, en 1955.

Le Journal n’en est pas pour autant une œuvre mineure. De bons juges ont vu en lui un document historique de première importance. Il regorge, en effet, de notations qui révèlent, sans tricherie ni arrangement a posteriori, l’état d’esprit et le comportement des Français, depuis la défaite et l’armistice de juin 1940 jusqu’aux mois de l’Épuration en 1944-1945.

Le Journal permet aussi de comprendre l’itinéraire politique de Robert Brasillach durant l’Occupation. Cette œuvre éclaire, en particulier, ce qu’a représenté la captivité pour l’écrivain : non seulement une épreuve personnelle, qui l’a séparé de son propre passé, mais aussi une épreuve pour la France, déjà saignée à blanc par la Grande Guerre et de nouveau privée de milliers d’hommes retenus prisonniers. Pour faire revenir les captifs, pour lutter contre la malfaisance sans égale du communisme, dont la vision de Katyn l’a plus que jamais convaincu, Robert Brasillach en appelle à une entente entre la France et l’Allemagne et, pour l’avenir, à une Europe des nations, respectées dans leur diversité.

Et puis, en sourdine, sans ostentation mais sans ambiguïté non plus, l’écrivain laisse parler sa foi catholique, dont les Poèmes de Fresnes seront l’aboutissement, à la fois douloureux et lumineux.

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