Quatrième de couverture
S’il y a aujourd’hui un mot qui tue, c’est le mot « race ». Mais n’en déplaise à ses détracteurs, il ne tue médiatiquement que ceux qui l’emploient. Ce mot maintient pourtant dans son intégrité le « nom » français et même européen. S’il n’a plus droit de cité, c’est la cité dans son ensemble qui est en péril de mort. Libre à elle de changer de nature. Le Grand Remplacement est la forme que prend
ce changement : la substitution d’un peuple qui n’existe plus par un autre qui n’existe pas encore. Sans le mot, la chose cesse d’exister. Ainsi s’éloigne peu à peu « ce profond murmure dont la race berce les siens », selon la parole de Bernanos, et dont Renaud Camus recueille l’écho assourdi pour lui restituer son souffle.