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Quatrième de couverture
L’Eveil de la glèbe est paru en Norvège en 1917. Isak et Inger, prototypes de l’humanité, se rencontrent sur une lande désertée. Le domaine de Sellanraa, c’est le jardin d’Eden après la Chute. L’homme, Isak, y travaille inlassablement. Autour de lui, l’infanticide, le mensonge, la jalousie, la concupiscence, la cupidité, le progrès sont autant de tentations auxquelles succombent tour à tour sa femme, ses enfants, ses proches et ses ennemis. Isak, rivé à sa terre, n’a qu’un but : défricher. C’est à partir de cette métaphore que Knut Hamsun construit un roman de la rédemption, animé d’ailleurs d’un véritable souffle biblique.
L’Eveil de la glèbe est aussi un formidable portrait de femme, Inger est à la fois la raison de vivre d’Isak et ce qui le menace radicalement. Inger est un principe d’épreuve : il lui faut vivre toutes les vies possibles avant de revenir vers celui qui n’aura pas changé. « Inger a été sur la mer, elle a vécu à la ville : elle est chez elle à présent. Le monde est vaste, fourmillant de créatures, Inger n’est, dans ce fourmillement, qu’une créature humaine parmi d’autres, innombrables. Voici le soir ! »
Fils de paysans, autodidacte, Knut Hamsun (1859-1952) a émigré à deux reprises aux Etats-Unis. De retour en Norvège, il publie en 1890 La Faim qui lui apporte une notoriété internationale. Il obtient le Prix Nobel en 1920.
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