Quatrième de couverture
remiers Latins et Vénètes du Val Camonica aux monts Albains
La « migration nordique » étudiée ici renvoie à deux moments d’un même phénomène de grande ampleur : la « migration dorienne » en Grèce, l’irruption des premiers Latins et Vénètes dans la péninsule italique. Ce phénomène donna naissance, selon l’historien de l’Antiquité Franz Altheim – lequel travailla pour l’Ahnenerbe, l’institut culturel de la SS, à partir de 1937 et fut assez lié à Julius Evola –, à Sparte et à Rome.
Comme le souligne Jean Haudry dans sa préface, c’est à la troisième période de la tradition indo-européenne, celle de la « civilisation héroïque » (fin du IIᵉ millénaire), que s’attache l’auteur. Prenant appui sur les thèses de grands indo-européanistes comme Hans Krahe et Giacomo Devoto, il se penche sur les nombreuses concordances entre les sphères celtique, germanique et italique, sur la culture des champs d’urnes (1250-850) et l’importance du rite de la crémation. S’inspirant d’Altheim, il compare aussi, sous l’angle du contenu comme sous celui du style, les gravures rupestres scandinaves à celles du Val Camonica, nous offrant ainsi un voyage érudit et saisissant de profondeur dans l’unité linguistique de l’ « indo-européen occidental ».
En appendice est publié un portrait bio-bibliographique de Franz Altheim rempli d’informations inédites pour le public francophone.