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Quatrième de couverture
« Durant les années 1990, la recherche historique concernant la guerre d’Algérie fut touchée par un mal insidieux et malheureusement profond. On vit monter au créneau une génération d’historiens jeunes et prétendument désinhibés, mais n’ayant rien connu du conflit et n’ayant surtout qu’une très faible idée des passions et des déchirements qu’il causa. Encensés par les media auxquels ils facilitèrent l’étrange travail de repentance qui a transformé notre pays […], ils acquirent vite le monopole de la parole publique. Le conflit algérien, c’était eux. […]Ces jeunes gens étaient acquis à un anticolonialisme assez primitif, lequel ne les empêchait nullement de coloniser les institutions universitaires et une bonne portion des appareils idéologiques qui distillent la bien-pensance. […]Le résultat est aujourd’hui confondant. En pleine guerre contre l’hydre islamiste, le conflit en Algérie comme la période coloniale tout entière sont devenus les sources inépuisables d’un procès de l’armée française et de la France tout court. Ils nourrissent un acte d’accusation partial. Dans cette historiographie jeune et désinhibée, il n’y a guère de préoccupation nationale, ni la crainte d’embellir, fût-ce indirectement, la violence révolutionnaire. »
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