Quatrième de couverture
Ni la biographie ni la bibliographie de Dominique Venner ne permettent à elles seules de dessiner son portrait complet. Une pièce manquait pour pressentir ce qui l’animait, pour entrevoir les recoins de son univers mental et pour effleurer les figures de sa mythologie personnelle. Dominique Venner était ainsi tel un sabre fendu en deux : son œuvre d’un côté, sa vie de l’autre. Chaque morceau de la lame est assurément tranchant, mais sans reforger ces deux fragments pour qu’ils retrouvent leur cohérence originelle, ils ne pourraient jamais exprimer leur pleine puissance. Grâce aux Carnets rebelles, c’est désormais possible. Ce volume, qui couvre la période allant de 1982 à août 1991, dans un va-et-vient permanent avec les jeunes années, n’est que le deuxième de ce qui s’annonce être une longue série.
Écrivain et historien, Dominique Venner (1935 2013) a publié un grand nombre d’ouvrages, parmi lesquels Le Cœur rebelle (1994), Histoire et tradition des Européens (2002) et Le Siècle de 1914 (2006).